Le 11 juillet 2024, le DĂ©fenseur des droits a statuĂ© sur une affaire de harcĂšlement sexuel dans le cadre des fonctions syndicales dâune salariĂ©e (DĂ©cision DDD 2024-105). Ce cas met en lumiĂšre l’importance cruciale des enquĂȘtes internes rĂ©alisĂ©es par les employeurs et les erreurs Ă Ă©viter.
LâenquĂȘte interne rĂ©alisĂ©e par lâemployeur a Ă©tĂ© jugĂ©e « manifestement perfectible » et le DĂ©fenseur des droits en a profitĂ© pour rappeler les rĂšgles essentielles :
âĄïž Charge de la preuve : En matiĂšre de harcĂšlement sexuel, ce nâest pas au salariĂ© de prouver les faits. L’employeur avait mal interprĂ©tĂ© cette rĂšgle dans son enquĂȘte.
âĄïž Audition des tĂ©moins : Toutes les personnes susceptibles de contribuer Ă la vĂ©ritĂ© doivent ĂȘtre entendues. Dans ce cas, l’employeur avait refusĂ© d’entendre certains tĂ©moins citĂ©s par la salariĂ©e.
âĄïž DurĂ©e de lâenquĂȘte : Une enquĂȘte interne ne doit pas s’Ă©tendre sur une durĂ©e excessive. Ici, les conclusions ont pris 8 mois, un dĂ©lai jugĂ© trop long.
đ Recommandation finale : Le DĂ©fenseur des droits a donnĂ© Ă lâemployeur un dĂ©lai de 3 mois pour corriger ses pratiques d’enquĂȘte.
Cette dĂ©cision rappelle Ă tous les employeurs la nĂ©cessitĂ© de conduire des enquĂȘtes rigoureuses, rapides, et conformes Ă la loi.
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